Le moulage.

La basse fusion nécessite un moule « galette » en silicone. Il contient plusieurs empreintes réparties en cercle. En fonction de la taille des pièces et du diamètre du moule il est possible d’avoir 4 à 30 empreintes environ dans un même moule. Les maquettes moulées peuvent être différentes ou identiques; dans ce dernier cas et si on ne dispose que d’une maquette originale, il faudra dans un premier temps la dupliquer (en fonte à cire perdue ou autre).

La coulée par centrifugation.

La coulée s’effectue à la louche. La centrifugation du moule permet le remplissage parfait des empreintes. L’étain se coule à une température d’environ 270°C et environ 400°C pour le zamak. Sous l’effet de la chaleur, les moules se dégradent lentement, et c’est encore plus vrai pour le zamak.

Le dégrappage.

Les pièces sont contrôlées et démontées de la grappe manuellement. Les alimentations et pièces défectueuses sont directement réintroduites dans le creuset.

Conseils et contraintes.

La géométrie des pièces.

Le silicone des moules « galette » est dur et cassant, les pièces ne devront avoir que peu de partie en contre dépouille. L’épaisseur des parois ne devra pas être inférieure à 1.2mm suivant sa localisation et les formes de la pièce.

Les exigences qualité.

Tout ce qui est fait en fonderie basse fusion peut être réalisé en fonte à cire perdue dans un métal plus résistant. Alors pourquoi choisir la basse fusion? Pour bénéficier d’un tarif à la pièce inférieur. La basse fusion est donc à réserver à des produits peu exigeants en qualité et qui ne supporteraient pas le coût d’une réalisation en fonte à cire perdue.

les quantités.

Le procédé permet de réaliser de grandes séries de pièces facilement, et devient moins intéressant financièrement pour de petites quantités de pièces (inférieure à 100).

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