Réalisation de la maquette.La fonte à cire perdue en bijouterie.La gravure et la découpe de bijoux.La basse fusion étain et zamak.L’assemblage et la finition.

Les traitements de surface.

Pour l’or, l’argent, le laiton et le bronze, l’acier, l’aluminium, le platine et le titane.

La galvanoplastie.

Opération qui consiste à déposer des couches de métal telles que l’argent, l’or, le cuivre, le rhodium sur des pièces métalliques. L’épaisseur déposée n’est que de quelques microns. Sur des pièces en argent, laiton, bronze, étain ou zamak l’objectif est de ralentir le ternissement et l’oxydation tout en donnant la couleur souhaitée.

Pour les bijoux en or massif.

L’or 18 carats jaune et l’or rose ne sont que rarement traités en galvanoplastie, car leur teinte d’origine est normalement suffisamment belle pour ne pas nécessiter une opération supplémentaire. En revanche, il existe plusieurs type d’or 18 carats blanc (ou gris), notamment les palladiés (contenant jusqu’à 13% de palladium) et les non palladiés, et ces derniers, moins chers, ont une couleur plus terne et nécessitent un dépôt de rhodium pour devenir plus blancs. Aucune norme ne détermine le dépôt minimum, et donc sa durée dans le temps. L’or gris est parfois obtenu en faisant un dépôt de rhodium sur de l’or jaune, mais la couleur jaune réapparait une fois le rhodium usé.

Pour l‘or 9 carats, quelle que soit sa couleur, il faudra recourir au traitement galvanique pour lui donner l’apparence de l’or 18 carats qui fait référence.

Pour les bijoux en argent 925.

Sans traitement, l’argent 925 finit par oxyder en devenant plus jaune ou plus noir. La première solution est le dépôt d’une couche d’argent fin (argent pur), car celui-ci oxyde beaucoup moins que l’argent 925 qui est un alliage d’argent et de cuivre. La seconde est un dépôt de rhodium qui bloque l’oxydation. le rhodium étant plus résistant que l’argent, il ralentit l’apparition des rayures. Les deux solutions se combinent (une première couche d’argent puis une seconde de rhodium) pour une qualité encore supérieure.

Un dépôt d’or de 5 microns peut être réalisé pour obtenir du vermeil, garantissant une finition couleur or avec un bijou entièrement en métal précieux.

Pour bijoux et articles réalisés à partir de cuivreux, bronze ou laiton.

Les cuivreux se prêtent bien à la galvanoplastie mais nécessitent des opérations supplémentaires. Contrairement à l’or et à l’argent, ils devront recevoir plusieurs dépôts avant le dépôt final donnant la teinte. Généralement une première couche de cuivre pour l’accroche, une seconde de cuivre pour le brillant et enfin la couche d’argent ou d’or. Par le passé, la couche intermédiaire était du nickel et permettait plus de fantaisie ( aspect mat ou brillant, plus résistant…) mais la réglementation actuelle l’interdit en bijouterie. Cependant, il reste utilisé en maroquinerie car les articles métalliques ne sont pas au contact direct de la peau. Chaque galvanoplaste a son propre processus, ses propres solutions et habitudes. Par exemple, certains déposent du bronze blanc sous l’argent pour ralentir l’apparition du cuivre suite à l’usure.

Pour les alliages d’étain.

Les alliages d’étain se traitent facilement et leur processus ressemble à celui des cuivreux, à savoir une première couche d’accroche en cuivre, une seconde en cuivre pour la brillance et enfin le dépôt d’or, ou d’argent.

Pour les alliages de zamak.

Le zamak est plus difficile à traiter. La première couche d’accroche est différente et rend le procédé plus aléatoire en terme de qualité. C’est du moins ce que nous avons constaté après avoir travaillé avec plusieurs sous-traitants.

Les dépôts sélectifs.

Ici, seule une zone de la pièce sera traitée. Par exemple sur un bijou en or 18 carats où l’on souhaite avoir une partie blanche, ou pour obtenir par exemple une médaille avec une face dorée et l’autre argentée.

Le dépôt sélectif avec du vernis épargne.

Pour reprendre l’exemple de la médaille ci-dessus, une première opération de galvanoplastie permettra de recouvrir la pièce avec quelques microns d’or. Puis le vernis épargne sera appliqué sur la face devant rester de couleur or. Un seconde passage en galvanoplastie déposera de l’argent sur la face non protégée par le vernis. Enfin, un diluant sera utilisé pour supprimer le vernis épargne.

Le dépôt sélectif au crayon.

Ce type de dépôt est réalisé manuellement à l’aide d’un crayon munit une pointe en feutrine imbibé d’une solution contenant de l’or ou du rhodium. Le crayon est simplement appliqué sur les zones à traiter. Le procédé est simple mais ne permet pas de contrôler l’épaisseur et donc la résistante à l’usure du dépôt. Il est conseillé d’utiliser cette méthode uniquement sur les surfaces enfoncés comme les fonds de gravure, car moins sujet aux frottements. Les couleurs obtenues sont aussi généralement plus terne.

La patine des cuivreux et de l’argent.

La patine est la couleur que prend le métal suite à son oxydation. Certain métaux comme par exemple le laiton, le bronze et l’argent se patinent naturellement en changeant de teinte au fil du temps. Il est possible d’accélérer ce processus en appliquant des produits oxydants sur le métal. Cela permet de choisir la teinte et de la bloquer. Il existe des patines à appliquer à froid et d’autres à chaud. Les secondes étant plus difficiles à maitriser mais permettent des teintes aux couleurs plus vives.

L’anodisation de l’aluminium et du titane.

C’est un procédé différent de la galvanoplastie. L’anodisation améliore la résistance de la pièce à l’usure et à la corrosion tout en ajoutant la possibilité de donner une teinte. Ici on ne dépose pas du métal à la surface, mais on ouvre les « pores » de la surface du métal, puis on intègre un colorant qui restera bloqué une fois les « pores » refermées.

La passivation.

La passivation protège les surfaces de votre bijou par un film de quelques nanomètres d’épaisseur. La passivation  prolonge la durée de vie de la teinte et réduit légèrement le risque de rayures. Le traitement s’effectue en trempant les pièces dans le bain de passivation pendant quelques minutes avant d’être rincées puis séchées. Pour des articles hors bijouterie et nécessitant une protection supérieure, il est possible d’utiliser un vernis classique mais l’épaisseur étant plus importante, elle peut modifier l’aspect final.

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